إن تنصروا الله فلا غالب لكم
.....في «حزب الله».مرض خبيث ينهكه: العشريني دمّر إحدى عشرة دبابة....
جعفر العطار -
قبل أيام قليلة، أزاح ع.، الشاب العشريني، ملاءة بيضاء اللون عن جسده النحيل الذي أنهكه مرض خبيث، تاركاً سرير المستشفى بخفر، عائداً إلى منزل متصدّع الأركان في زقاق عشوائي، حليق الرأس والجسد، مبتسماً كعادته.
في مثل هذه الأيام، قبل خمس سنوات، كان ع. ممتشقاً سلاحه، يتنقل به واثباً، في حركات قتالية محترفة، باحثاً بعينيه الذابلتين من شدة النعاس، عن دبابات الـ«ميركافا»، التي سرعان ما تحوّلت إلى ذباب يذوي أمام عيون أفراد مجموعته القتالية، في «وادي الحجير».
آنذاك، اشتهرت تلك المعركة باسم «مجزرة الميركافا»، بعدما دمّر المقاتلون إحدى وعشرين دبّابة، وقتلوا العشرات من الإسرائيليين، في ساعات حرب تموز الأخيرة.
بعد مرور أحد عشر يوماً على انتهاء الحرب، عاد ع. إلى منزله، أشعث الرأس، أغبر الوجه. «هل صحيح أنك شاركت في معركة وادي الحجير؟» سأله عارفوه بفضول فشلوا في إخفائه، اثر انتشار الخبر بين دائرة أصدقائه المقرّبين.
إلى يومنا هذا، يتشبث ع.، مبتسماً ابتسامة بريئة، بجوابه الذي أعلنه قبل خمس سنوات: «لم أشارك في تلك المعركة قطّ. فقد اقتصرت مهمتي، في الحرب، على تزويد المقاتلين بالطعام، فقط».
ومع ذلك، كان عارفوه يحاربونه بالأدلة التي تسلحوا بها، محاولين سبر أغوار الجدار الذي كان العشريني يتحصّن خلفه: «لقد أخبرنا فلان، بأنه ما زال مشدوهاً لمّا رأى تلك الابتسامة على وجهك بغتةً في أثناء احتدام المعركة. لماذا تصرّ على إخفاء مشاركتك؟».
الجواب ذاته، بالأسلوب الرصين الدمث ذاته، كان يواجههم: «ماذا سأستفيد لو أخفيت عنكم ذلك؟ وماذا سأخسر في حال بحت به؟ لا شيء. إذاً، دعونا نتحدث في موضوع آخر، بعيداً عن التخيلات المضحكة.. عن ابتسامات في المعارك».
أصدقاؤه المقرّبون، يعرفون أن الجدار الذي يتحصّن به ع. ، ليس جداراً أمنياً يحاول من خلاله، بأسلوب بوليسي، المناورة كي لا يُكشف أمره. هم يعرفون أنه جدار مصنوع من خجل، وليس من التواضع فحسب. الخجل الذي يفرض على الشاب الاحتماء بجدار، يجهد قدر المستطاع الحفاظ على صلابته.
فهو، كسائر المقاتلين، مقتنع بأن البوح ببطولات نفذّها، يفقده الإحساس الذي رفع الابتسامة على وجهه، لمّا سمع، من بين أصوات الصواريخ والرصاص، أصوات نحيب الغزاة، من شدة الجزع.
هو خبر عن كثب، بأن المشهد الذي رسمه في طفولته، في أن يكون مقاوماً مقاتلاً، لا يشبه التنفيذ: فوداع الأم والأب والزوجة والأطفال، قبل سلوك طريق يصعب الرجوع منه، لا يُختزل بأمنية، كأمنية طفل يحلم برحلة كشفية.. على ضفاف نهر بديع.
ذوو الطفل سيسألون، عندما يحين وقت الرحلة، عن الزمان والمكان، ومخاطر الترحال، وموعد الرجوع، فيما الطفل الذي تمنّى بأن يكون مقاوماً، سيكتشف، متلمساً بعينين يقظتين، أن الأمنية التي تمناها ذات يوم، تحتم عليه الكثير.
فأن تكون مقاوماً، لا يُختزل بحمل السلاح ومعرفة سبل التعامل معه فحسب: الطفل الذي وُلد على حبّ أمه، سيتذكر أنها تنتظر رجوعه من المعركة سالماً. سيتذكر، من بين ما سيتذكر قبل اشتداد أزير الرصاص، أن ابنته الصغيرة لثمته على وجنتيه، متمنية عليه العودة بأسرع وقت.
أن تكون مقاوماً، لا يُختصر بنقرة أصبع خاطفة على عبوة تلف الجسد، تمزّقه إرباً قرباناً...للفوز بالجنّة. الجسد يُقدّم قرباناً للدفاع عن الأرض، عن الوطن بطوائفه مجتمعة، عن أهله، الفقراء منهم والأغنياء.
أن تكون مقاوماً، يعني أن تكون مجهولاً، فقيراً لا تملك، إذا ملكت، إلا كفاف يومك، مترفعاً عن التبجح والتوعّد، بعيداً عن السياسة وخبثها، نائماً في حضن ذكريات لا تبوح بها، منتظراً لحظات من العزلة.. لا يعرفها أطفال السياسة.
أن تكون مقاوماً، يعني أنك ستنام في الحُفر، التي تشبه القبور، منتظراً إما إطلاق رصاصة في صدر من جاء لينتزع الأرض منك، أو استقبال رصاصة في صدرك، ترميك مخضباً بالدماء، تاركاً سلاحك، لطفل آخر، تمنى الأمنية ذاتها.
بعد أيام قليلة، سيعود ع. إلى سرير المستشفى، للامتثال لعلاج طويل، ربما يُبقي على جسده الملاءة البيضاء، ومعها اعتراف لا يبوح به: العشريني دمّر إحدى عشرة دبابة.. مبتسماً.
God bless you and hope you get better soon our Honorable Hero... Our Prayers are and will always be with you....
Dr. Riad JREIGE-
Depuis son installation à la tête de l'Eglise Maronite, le Patriarche Al Raï, sans jamais perdre de temps, enchaîne les visites pastorales à l'ensemble des paroisses maronites des différentes régions du Liban. Lors de ses homélies, ou même des interviews, le message d'amour, de tolérance et de pardon y est très largement évoqué et explicité, rassemblant à chaque fois un peu plus, les maronites, mais pas seulement, autour de ces fondements.
À n'en point douter, la visite de sa Béatitude dans le sud ne passera pas inaperçue.
Le message qui sera véhiculé aura une connotation particulière. Il sera fort et devra être entendu à sa juste valeur. Le martèlement volontariste du chef de l'Eglise est essentiel.
Ce dernier n'a de cesse d'œuvrer pour l'entente entre les Libanais. En substance, ce message traduit le gouffre qui sépare les honnêtes gens des malhonnêtes est infiniment plus grand que la différence dans les croyances entre les différentes communautés musulmanes et chrétiennes. Les tentations sont grandes de transformer une différence de comportement d'un groupe de personnes par rapport à un autre, en un conflit communautaire.
Politiquement, les honnêtes gens sont autant d'un parti que de l'autre. Le problème n'est donc pas politique. Les honnêtes gens font partie autant de l'une ou l'autre des communautés. Le problème n'est donc pas communautaire.
Il est demandé aux voleurs de rendre leurs butins et de se comporter en d'honnêtes citoyens.
Il ne faut donc pas se tromper de conflit.
Le Patriarche va démontrer, comme il ne cesse de le faire, que nous avons tous intérêt à vivre les uns avec les autres, l'ensemble des communautés confondues. Chacun avec ses croyances mais tous ensemble.
La tolérance représente certainement ce ligand indispensable à l'union.
Chaque parti politique serait inspiré de réfléchir à un programme politique destiné à réformer tout ce qui empêche l'évolution vers du meilleur, en dénonçant la main qui vole ou celle qui tue. L'Etat doit s’améliorer et remplir son rôle de sauvegarde, de promotion des institutions et de la coexistence, en arrêtant cette main qui vole ou celle qui tue.
La recherche du bien pour tous, c'est de la responsabilité de chacun.
Ce travail en profondeur doit être fait en interne, aucune main étrangère ne doit s'immiscer dans cette révolution. Sinon elle n'en serait pas une, sinon ce serait une manipulation.
Le Liban a été très longtemps manipulé et les tentatives continuent d'y être nombreuses.
La facilité consiste à succomber à la tentation, soit parce que l'on y a intérêt, soit parce que nous en sommes victimes. La réforme doit permettre à ceux qui en sont victimes d'en prendre conscience et d'agir en conséquence. La réforme doit responsabiliser chacun, abstraction faite de tout lien avec un parti politique ou une communauté.
Le garant des Chrétiens du Liban est leur attachement à leur culture orientale, indissociable des autres communautés, précisément sur la terre du Liban. Aucune puissance, aussi occidentale et "amicale" soit-elle, ne devra tromper quiconque en prétendant défendre les Chrétiens du Liban ou plus largement ceux de l'Orient. La confiance en son frère, de l'autre communauté, doit être supérieure à celle en un quelconque défenseur du christianisme en général et oriental en particulier.
L'appel à l'unité sera, de toutes les façons, lancé. Il a l’étoffe et la verve.
La présence des plus hauts dignitaires religieux, des autres communautés, auprès du Patriarche Al Raï serait un message fort à ceux qui rêveraient à une soumission occidentale, fusse-t-elle par le biais de l'ONU qui utilise l'OTAN qui expose sa force en semant innocemment, les ingrédients d'une future guerre civile en bonne et due forme.
Il redira fort et clair, toute son opposition au projet du nouveau Moyen-Orient en marche et dans lequel il ne voudra pas voir entraîner le Liban.
Il ira en visite pastorale à l'extrême sud du pays, jusqu'à la frontière israélienne, là où très peu de gens s'aventurent, comme pour bien mettre l'accent sur la libanité de cette terre sacrée, jadis foulée par les pas du Christ. Aujourd'hui elle est défendue, à la fois, par l'armée et la résistance.
Il faut reprendre confiance en nous pour exprimer cette conviction que nous sommes chez nous au Liban, chrétiens ou musulmans. Il n’y a pas de place pour la corruption et les réformes ne peuvent plus attendre. Il faut y aller.
Ce qu'il faut attendre de la visite du Patriarche, c'est sa grande contribution à l'édification de cette conviction que le Liban n'a d'autres destinées que celle de la coexistence ainsi que la lutte contre la corruption qui mine le pays, appauvrit sa population et l'offre au plus offrant.
Personne plus que les libanais, eux-mêmes, connaît la signification du mot liberté: liberté de pensée, liberté d'écriture, liberté de parole, liberté des convictions et liberté de respecter l'autre. Personne plus que les libanais ne connaît la signification du mot manipulation.
Le Patriarche apporte sa contribution à la réédification de l'Etat en accompagnant le Président de la république et en priant pour que tous les chefs de partis restent conscients de l'enjeu afin de prendre les bonnes décisions.
Que Dieu protège notre Patriarche afin qu'il continue à dénoncer haut et fort le mensonge et à œuvrer, toujours et quoiqu'il arrive, dans l'intérêt de la paix et de l’unité du pays....