UPDATE: A reader reports in the comment thread that Ben David removed his tweet sometime after Melman wrote his story yesterday (you can still see it in Google cache here). I swear the behavior of some Israeli reporters reminds me more of frightented lemmings than journalists. By the way, Alon, you can restore the tweet now. Pardo’s name is official and you won’t get into trouble with the censors for naming him, even last June.
Anyway, Bibi has made it official, the new Mossad director-designate is Tamir Pardo, a veteran of the Entebbe raid who served under the prime minister’s brother, Yoni. Pardo rose through the intelligence agency ranks to the number 2 position under current director, Meir Dagan. Dagan has a history of driving away his number 2s and several resigned in anger during his tenure including Pardo, who eventually left the intelligence community entirely and delved in business ventures with Israeli gambling entrepreneur, Noam Lanir. The new spy chief lives in the small central Israel moshav of Nirit, within the Green Line.
Bibi apparently decided that Pardo deserved the job and the deep family bonds can’t have hurt the latter’s candidacy. One wonder what happened to the two other far better known candidates, Amos Yadlin and Yuval Diskin, who seemed more logical choices for that reason. Haaretz reports that at least one other candidate rejected Bibi’s offer of the job. It doesn’t seem as plum an assignment for some as one would expect.
Pardo began his career with Mossad as a technician and rose to head the Operations division (Neviot) which, according to Yossi Melman was assigned the task of penetrating espionage targets to plant bugs and obtain photographs.
One of the director designate’s primary assignments will be to continue efforts to sabotage Iran’s nuclear program, the effects of which may be seen in yesterday’s news that two Iranian nuclear scientists were attacked by car bombs and one was killed. This is the third such attack on Iran’s scientific community by unknown assailants. Interesting to note that Hezbollah’s operations chief, Imad Mugniyeh was murdered by a similar method of car bombing in Damascus. It would seem to be a method of choice for the Mossad or whoever the killers might be, when they can’t get close enough to drug and kill the victim (a la al-Mabouh).
My exposure of Pardo’s identity shows once again the utter pointlessness of many customs of Israeli intelligence secrecy. A cursory reading of the media coverage about Pardo when he was merely “T.” and a search of Google Books turned up his real name. What kind of national security state is this? I’ll bet they even classify the type of toilet paper the Mossad chief uses for fear it will reveal some hidden vulnerability.
The truth is that when everything is secret, the concept loses any real meaning and both citizens and those outside Israel believe the concept is little more than a laughingstock, a fig leaf to conceal any deed or fact the intelligence agencies prefer to remain hidden.
Another negative impact of such secrecy is that candidates whose identities are hidden cannot be vetted properly either by the politicians who appoint them or the media. So Pardo or any other potential intelligence director may have skeletons in his closet and they will not be known until he is already in the job (or given Israel’s level of secrecy, they may never be known).
No one in reporting this story has mentioned the likelihood that Pardo is of Sephardic origin, since his last name originates in Castille, Spain. If I’m right, he would be the first Mossad head of Sephardic background, an important milestone.....
Depuis 1996 et le départ de Shabtaï SHAVIT, trois directeurs se son succédés à la tête du MOSSAD le service de renseignement et d’opérations spéciales israélien :
- De 1996 à 1998 le Général Danny YATOM qui est remplacé à la suite de plusieurs échecs opérationnels notamment en Jordanie et en Suisse.
- Jusqu’en 2002 Ephraïm HALEVY un vétéran du service de liaison du MOSSAD (TEVEL) et directeur adjoint de 1990 à 1995 remet de l’ordre au sein du service....Ce criminel assassin, est responsable de l'assassinat de Mr. Elie HOBEIKA en Janvier 24 2002, avec Georges TENET et Asef SHAWKAT.....
- Enfin Meir DAGAN est nommé, par Ariel SHARON, en 2002....
En quittant le MOSSAD en 1996, SHAVIT laisse un service apparemment encore efficace. Bien que certaines frictions et lacunes soient apparues en 1991 lors de la guerre du Golfe, les experts s’accordent alors a considérer le MOSSAD comme le service le plus efficient du Moyen Orient sinon du monde.
En 1996 l’adjoint au directeur est une adjointe : Aliza MAGEN, première femme a atteindre ce poste au sein de la petite communauté du renseignement israélien, remplace depuis un an Ephraïm HALEVY nommé ambassadeur à Bruxelles. Mme MAGEN a notamment été affectée au poste TZOMET (Recherche opérationnelle) en RFA au début des années 80.
Yoram HESSEL
Le chef du poste TEVEL (Liaison et relations extérieures) à Washington, depuis 3 ans et pour un an encore , est Yoram HESSEL vétéran de la guerre des 6 jours au sein d’un régiment parachutiste.
Au sein de la division TZOMET Ilan MIZRAHI, responsable du contre terrorisme, vétéran des opérations à l’étranger et homme discret connu pour sa capacité d’écoute, apparaît comme un de meilleurs connaisseurs des mondes arabe et perse. Il sera nommé chef de cette division en 1997.
Uzi ARAD
Le chef de
La branche KIDON (Exécutions) de la division KESARIA (Opérations spéciales) est dirigé par Hagai HADAS au service depuis 1977. Né en 1954, HADAS a été élevé dans un kibboutz. C’est un vétéran du Sayeret Matkal (l’élite des régiments parachutistes) dont il fut le commandant en second sous les ordres de Yiftach REICHER en 1975-76. En tant que membre puis chef de KIDON il a notamment participé ou organisé les disparitions brutales d’Abu JIHAD à Tunis en 1988 et de Fathi SHIKAKI à Malte en 1995.
Les restes de Fathi SHIKAKI
Enfin Yitzhak BARZILY bien que proche de la retraite est encore chef de la division NEVIOT (Cambriolages et Ecoutes).
Le général Danny YATOM -un authentique héros militaire de l’Etat hébreu surnommé « le prussien »- arrive au MOSSAD sans aucune expérience du renseignement stratégique. Il a donc tendance à s’appuyer sur son adjointe et les différents chefs de division dans la conduite des opérations et de la gestion quotidienne.
Ami du premier ministre Binyamin NETANYAHU depuis leur passage au sein du Sayeret Matkal, il ne saura pas lui dire non quand celui-ci lui ordonnera en 1997 l’exécution de Khaled MESHAL, représentant politique du HAMAS à Amman, en représailles à plusieurs attentats particulièrement meurtriers dans des bus de Tel Aviv. Le service tournant le dos à des méthodes et des procédures ayant fait leurs preuves choisit le poison et une méthode de délivrance impliquant une proximité trop grande avec l’objectif et ses gardes du corps. Le 25 septembre 1997 2 des 10 officiers KIDON affectés à cette mission sont capturés par la police jordanienne. Ils sont de plus porteurs de vrais faux passeports canadiens.
Khaled MESHAL
Les autorités d’Ottawa ne sont pas prêtes a le pardonner. Mais le pire est qu’Israël doit libérer 20 prisonniers du HAMAS dont son fondateur le Cheikh YASSINE afin de récupérer ses deux officiers par ailleurs grillés dans tout le monde arabe. Le MOSSAD est enfin obligé de livrer un antidote afin de sauver MESHAL
Commission CIECHANOVER (Yossi CIECHANOVER, Rafi PELED & Dan TOLKOWSKY)
Dans un rapport d’enquête rédigé par la commission CIECHANOVER après l’échec cuisant de cette tentative et remis au premier ministre en février 1998 le chef de division responsable de l’opération est désigné par la première lettre de son prénom H. comme Hagai HADAS.
2 mois plus tard Yehuda GIL un retraité de la division TZOMET, spécialiste de
Moshe YAALON
Notons toutefois que ce sont les différences entre les rapports de GIL et ceux des sources d’AMAN (le renseignement militaire dirigé par Moshe YAALON) et de l’unité 8200 (Renseignement électronique) qui précipiteront une enquête interne.
La dernière pelletée sur le cercueil du prussien sera, le 24 février 1998, l’annonce de la tentative ratée d’installation de dispositifs d’écoutes sur la ligne téléphonique d’un appartement au 27 de
YATOM démissionne ce même 24 février 1998.
Le premier geste d’Ephraïm HALEVY en lui succédant est de saquer Yitzhak BARZILY qui en tant que chef de NEVIOT assume la responsabilité de ce nouveau fiasco, et de nommer à sa place Tamir FREDO lui aussi ancien membre du Sayeret Matkal et qui de ce fait a participé au raid d’Entebbe en 1976 au coté du frère de Binyamin NETANYAHU Yoni -qui y trouvera d’ailleurs la mort-.
Amiram LEVINE
Aliza MAGEN prend sa retraite et est remplacé par le Général Amiram LEVINE. Celui-ci par son expérience militaire est censé contrebalancer le peu d’expérience d’HALEVY dans ce domaine. L’objectif final étant qu’après une période décente LEVINE succède à HALEVY.
Plus étonnante dans ce contexte de scandales est, à cette époque, la nomination d’HADAS en tant que chef de la division KESARIA. Sa longue expérience dans ce domaine très particulier lui a sans doute permis de passer entre les gouttes.
Les malheurs du MOSSAD s’achèvent en novembre 1998 quand Udi HARGOV et Igal DAMARY, sont arrêtés dans le petit village de Zygi à CHYPRE. Porteurs d’appareils photos, de zooms puissants et de scanners branchés sur la fréquence de
Udi HARGOV et Igal DAMARY
Sept ans plus tôt quand 4 israéliens ont été surpris une nuit farfouillant les fils téléphoniques dans le bâtiment abritant l’ambassade d'Iran à Nicosie ils s’en étaient sortis avec une amende. Mais c'était l'ambassade d'Iran...
En 1999 Uzi ARAD quitte le MOSSAD et est remplacé à l’analyse par Ilan MIZRAHI. La division analyse est alors refondu dans TZOMET. En 2000 LEVINE déçu de la décision de Ehud BARAK de prolonger le terme d’HALEVY préfère démissionner. Ilan MIZRAHI décidément bien vu est nommé directeur adjoint à sa place. Il y cumule ces fonctions avec celle de sous directeur chargé du soutien opérationnel (HQ Directorate) et devient par la même le principal candidat en interne à la succession d’HALEVY.
En novembre 2001 HADAS quitte le MOSSAD à 48 ans pour tenter sa chance dans une société privée en Suisse (CARDGUARD).
Pourtant en 2002 il fait partie des 4 candidats les plus sérieux à la succession d’HALEVY atteint par la limite d’âge. MIZRAHI (soutenu par HALEVY, SHAVIT et MAGEN) et lui (soutenu par Moshe YAALON désormais chef d’état major) représentent la solution interne au MOSSAD. Les deux représentants des militaires étant le général Shlomo YANAI héros militaire depuis la guerre des Six jours et le général (R)Meir DAGAN proche d’Ariel SHARON.
C’est finalement cette proximité qui permettra à DAGAN d’obtenir le poste de directeur du MOSSAD en 2002. MIZRAHI mortifié quitte immédiatement le service et est remplacé par Tamir FREDO qui cumule ses fonctions avec celle de sous directeur des opérations (Operations Directorate).
L’éternel Hagai HADAS fait son retour à la demande expresse d’Ariel SHARON. Il est nommé en 2003 sous directeur chargé du soutien opérationnel (HQ Directorate) en remplacement de MIZRAHI. Après quelques années dans le privé celui-ci sera nommé directeur du National Security Council en 2006.
Le contrat passé alors par DAGAN est qu’au terme de son mandat en 2007 il aura promu 2 candidats en interne a sa succession
L’arrivée du Général DAGAN (connu pour son caractère irascible) s’accompagnent de purges encore jamais vues dans le service. On parle de 7 chefs de département ou de division « démissionnés » et du départ plus ou moins volontaire de 800 officiers. Il en va ainsi de Yoram HESSEL qui était chef du TEVEL et qui est remplacé en 2003 par un retraité de TZOMET. De même Oded AILAM chef du centre anti terroriste de 1997 à 2002 puis adjoint au opérations quitte le service en 2004. Il semble que pour remplacer ces départs DAGAN ait une préférence pour les opérationnels ou les responsables intermédiaires de l’AMAN sans doute plus proches de ses options politiques, comme par exemple le général Amnon SOFRIN chef de la Division Recherche rebaptisé Renseignement de 2005 à 2008.
En octobre 2005 Tamir FREDO est détaché au sein de l’Etat Major de TZAHAL en tant que conseiller spécial et professeur au Collège National de Sécurité. HADAS doit normalement lui succéder au poste de directeur adjoint. Mais pour des raisons inconnues Meir DAGAN lui préfère un autre candidat.
Naftali GRANOT Le chef du TZOMET nommé a ce poste par DAGAN en 2002, ancien des régiments parachutistes et de l’AMAN, devient directeur adjoint en 2005. Il paraît avoir donné satisfaction a sa hiérarchie notamment lors des efforts diplomatiques pour bloquer l’avancement des recherches nucléaires iraniennes ou encore dans la pénétration du HEZBOLLAH. Hagai HADAS démissionne donc pour la seconde fois et retourne dans le privé en tant que dirigeant d'une start up dénommée Yooga.
En Juin 2007 DAGAN et GRANOT semble s’être durement affronté. GRANOT tirant les conclusions de cette opposition démissionne. A la même époque sa fille Omer GOLDMAN refuse d'éffectuer son service militaire obligatoire et s'engage dans une lutte avec le complexe militaire israélien.
Tamir FREDO est, en catastrophe, rappelé de TZAHAL pour retrouver sa place de directeur adjoint.
Alors que le terme du mandat de DAGAN a été rallongé d’un an (Septembre 2008) la nomination de FREDO fait de lui le principal candidat en interne à la succession de DAGAN .
Tzipi LIVNI, future Premier Ministre?
Mais comme l’expérience l’a montré cette candidature interne n’est pas la garantie de réussite. Loin de la. Le futur directeur du MOSSAD doit aussi avoir des appuis politiques et le soutien du Premier Ministre en exercice. Il est a cet égard intéressant de noter que FREDO serait proche de la ministre des affaires étrangères Tzipi LIVNI éphémère fonctionnaire du MOSSAD de 1980 à 1984 et étoile montante de la politique israélienne.